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Chaleur et cocooning

Chaleur et cocooning

ours polaire relax sur litière de paille
Ucumari photography (voir Crédits)

L’hiver reste une saison difficile pour de nombreux malades, dont l’état s’aggrave avec l’humidité et la chute des températures. Aussi, voici une interview exclusive de M. l’Ours d’Ucumary, grand expert en aménagement intérieur pour l’hibernation, qui va nous révéler tous les secrets de sa longue expérience.

 Confortablement installé avec un bon grog maison, M. d’Ucumary s’éclaircit la voix avant d’expliquer :

« À cause du froid, le corps se crispe et la circulation sanguine ralentit fragilisant des points déjà sensibles. Trouver des petits moments pour se réchauffer et se détendre permet de soulager un peu les tensions musculaires et de se dégourdir les pattes.

De même que l’activité physique, la chaleur génère la production d’endorphines, dont le rôle est de réduire les sensations douloureuses, et surtout les courbatures qui persistent entre deux siestes.

Comme le dit si bien mon soigneur, si l’application de chaud est déconseillée dans certains cas (inflammation, peau fragile ou lésée, œdèmes…), la sensibilité peut aussi varier suivant l’état de santé ou l’âge. Ainsi, certains humains se contenteront d’un pull, là où d’autres auront besoin de s’emmitoufler sous une tonne de couvertures. »

doudoune intégrale grand froid

À cette pensée, l’ours rit de bon cœur, en caressant négligemment son épaisse fourrure.

« Le soir, lorsque la lumière baisse, mes yeux fatiguent vite, et si je rentre un peu tard, c’est le mal de tête assuré. Aussi, en début de crise, je pose une bouillotte sur le front. La chaleur va aider à dilater mes vaisseaux, ce qui favorise la diminution de l’intensité des pulsations dans le crâne ».

 L’ours, manifestement très calé, fait une petite parenthèse sur un ami, atteint de maladie de Raynaud. Celui-ci doit porter des moufles chauffantes pour faire circuler le sang jusqu’aux extrémités.

 « Pour terminer, avec mes rhumatismes, j’ai dû m’équiper de nombreuses sources de chaleur. Je vous laisse voir avec mon majordome les détails de ces commodités. »

Grand seigneur, M. d’Ucumary prit congé, puis s’endormit sans attendre. L’enquête se poursuivit un peu plus tard auprès de son soigneur, qui a bien voulu nous partager quelques secrets.

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Améliorer sa résistance au froid

Quoi de plus agréable que de se blottir sous un épais duvet, recouvert de flanelle avec un petit pyjama pilou? Bien à l’abri dans ce nid douillet, le blizzard peut toujours souffler. Malheureusement, lorsque l’affreux réveil sonne, il faut bien se lever et affronter le froid sibérien du monde extérieur.

Dans les pays du Nord, un proverbe dit ” Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements”. Alors, autant intégralement s’équiper pour améliorer sa résistance au froid.

Mouton angora

1 Les vêtements

Pour empiler des vêtements sans ressembler à un Bibendum, la stratégie la plus efficace est de choisir la matière la plus adaptée à chaque strate. Soit :

goutte d'eau dans une fibre
Mireille Muggianu

— Une couche pour évacuer l’humidité. Tout tissu respirant peut convenir. Tout dépend de la transpiration générée. Il y a par exemple d’abord le coton (peu absorbant), puis le Lyocell, ensuite le lin ou la laine fine (mérinos, alpaga, mohair) et enfin le bambou (très absorbant).

— Une couche pour isoler du froid. Ici, plus la fibre est creuse et le tissage serré, plus le vêtement semblera chaud.


Dans cette optique-là, les coutures et les jonctions avec les extrémités demeurent des points de faiblesse. Protection naturelle contre le froid, le duvet épais reste un des meilleurs isolants. On retrouve ensuite, les laines (les plus fines comme l’angora ou le mohair en tête de liste) et la grande variété des textiles thermiques (comme les polaires).

mignon petit lapin tout doux
Pet info Club
duo petrels des neiges
StormPetrel1

— Une couche coupe-vent, qui permet non seulement d’enfermer l’air chaud à l’intérieur, d’évacuer une partie de l’humidité, tout en empêchant une petite pluie de pénétrer. Les matières déperlantes remplissent cette fonction.

Est-il utile de préciser, qu’un petit rembourrage offre un petit plus de confort ? 😉

fdecomite

Pour les vêtements contre le froid, il existe également une norme, l’EN342, qui garantit une protection adaptée à des températures inférieures à -5 °C.

2 Le mouvement

De la marche aux sports intenses, tout est bon pour activer le chauffage interne. Le risque ici réside dans la transpiration qui mal gérée peut générer déshydratation et coup de froid.

Aussi, après l’effort, le réconfort s’impose: une boisson chaude, des vêtements secs et pourquoi pas une petite douceur au coin du feu ?

brochette de shamallow sur un feu de camp

Maintenant, avec l’âge ou la fatigue, un apport extérieur supplémentaire de chaleur devient nécessaire, surtout lorsque le corps reste longtemps dans la même position. La bouillotte, par son aspect nomade et pratique, est à ce moment-là, un allié précieux.

chat couché à côté d'un ours en peluche
Eduardo Mazza
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